Partage de réflexions pour nourrir l'action
Contre les théories du « grand remplacement », plutôt qu’un amoncellement de preuves factuelles contradictoires, il faut rompre avec la rationalité eurocentrique qui les fondent, à la fois en imposant un autre type de débats que ceux qui ont cours, et en renforçant nos luttes politiques contre l’impérialisme occidental.
Parmi les nombreuses stratégies pour refuser de prendre au sérieux l’islamophobie dans les milieux de gauche, outre l’argument laïcard, on trouve cette idée saugrenue : les musulmans n’étant pas une race, l’islamophobie ne saurait être un racisme. C’est à ce raisonnement que ce texte s’attaque.
Penser le racisme comme un rapport social, c’est commencer par définir deux groupes antagonistes : ceux qui en profitent, à des degrés divers, et ceux qui en pâtissent, là encore selon des modalités variables.
La segmentation raciale entre d’un côté les populations dudit « outre mer», et de l’autre celles de l’immigration post coloniale est un des piliers du maintien de la domination française : ces statuts et traitements différenciés impliquent des rapports différents (et parfois antagonistes) à l’Etat français malgré des résistances de part et d’autres.
En découvrant la « loi anticasseurs » et son volet « délit de dissimulation du visage » suscitant indignation à l’ext gauche, je n’ai pu m’empêcher de penser à la loi de 2010 « dissimulation du visage » (anti niqab) qui ne les avait pas tant gêné à l’époque.
Beaucoup de personnes dans l’antiracisme se sont déjà exprimées pour témoigner de leur agacement face au fait que le sujet … Plus
Une expédition punitive contre des trans* a été menée dans le XVIIe arrondissement de Paris en janvier dernier, rue de … Plus
Petit commentaire à propos d’une énième publicité raciste, et en particulier négrophobe, aperçue par une camarade dans le métro parisien.
Réflexions autour des masculinités noires en France, à partir de trois supports : un échange vidéo que j’ai eu avec By Us Media, le livre dirigé par Léonora Miano « Marianne et le garçon noir », et le projet « Masculinités noires X fragments » du Collectif Cases Rebelles.
Si la critique du régime sexuel homo/hétéro eurocentrique est crucial, il y a un biais à éviter me semble-t-il : soumettre uniquement ou prioritairement les sexualités et genres minoritaires (« LGBT », « queer », etc) et épargner les formes contemporaines d’hétérosexualité de cette critique. C’est à ce biais que ce texte s’attaque, en assumant d’être pour l’instant que l’ébauche d’une réflexion plus large à mener.
Le blog de Joao 
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