Catégorie : Politique de la diaspora

Bien que les enjeux politiques des communautés afros traversent la quasi totalité de mes articles, il s’agit ici explicitement de se demander ce qu’il est possible de construire comme luttes, non pas seulement en tant que groupes racialisés comme noirs, mais également en tant que sujets politiques de pays sous le joug du colonialisme. Quel rôle jouer dans la lutte pour la souveraineté de ces pays et pour le projet panafricaniste depuis l’occident ou dans des pays du Sud hors de l’Afrique (ex : Caraïbe) ? Comment construire des réseaux de solidarité avec nos frères et soeurs du pays dans la lucidité de nos problématiques propres, et conscients des rapports de pouvoir entre ceux « ici » et ceux « là-bas » ? Comment résister aux différentes formes d’intégrationnisme et à la captation de nos potentialités de diasporas afros, par les pouvoirs occidentaux ?

Sur la condition diasporique et les écueils de certaines postures militantes

Réflexion sur les écueils des projections militantes diasporiques sur nos pays d’origine. Je donne parfois des exemples précis à partir de là Guadeloupe et ses diasporas (auxquelles j’appartiens) mais le propos est applicable, avec les ajustements nécessaires, pour d’autres contextes afros notamment. L’intérêt : créer des liens de solidarités internationaux sur de meilleures bases.

En quoi le panafricanisme pourrait-il nous concerner, nous les « Antillais »? 

L’objectif de ce texte est de de présenter un type d’engagement caribéen dans le panafricanisme qui, contrairement à ce que voudraient certaines caricatures, n’a rien d’une posture identitaire passéiste fantasmant une Afrique ancestrale perdue. Au contraire, il s’agit d’une position politique proposant, à partir d’une analyse de la situation néocoloniale présente, une solution d’avenir.