VIDÉO | On ti kozé : 10mé, Macron, Gwadloup, Antiy, Kolonyalism

Petite discussion sur les commémorations officielles du 10 mai, et nos positions d’Afro-descendants vis-à-vis de la France. Discussion sur nos impasses stratégiques et l’urgence de changer la condition subalterne (économique, politique, culturelle) dans laquelle nous sommes.

20 et 21 mars 1967 en Guadeloupe

Le 20 Mars 1967, Vladimir Snrsky, installé en Guadeloupe, agent électoral de l’UNR (parti gaulliste), connaissance de Foccart, grand nom de la Françafrique, lâche son chien sur Raphaël Balzinc, cordonnier installé devant son magasin à Basse-Terre, et profère des insultes racistes à son encontre. Des révoltes éclatèrent.

En quoi le panafricanisme pourrait-il nous concerner, nous les « Antillais »? 

L’objectif de ce texte est de de présenter un type d’engagement caribéen dans le panafricanisme qui, contrairement à ce que voudraient certaines caricatures, n’a rien d’une posture identitaire passéiste fantasmant une Afrique ancestrale perdue. Au contraire, il s’agit d’une position politique proposant, à partir d’une analyse de la situation néocoloniale présente, une solution d’avenir.

L’esclavage atlantique et son abolition : plus qu’un simple enjeu de mémoire, un enjeu contemporain de luttes

Commémorer l’abolition de l’esclavage atlantique pratiqué par les Européens ne devrait pas consister à porter un regard sur un passé qui serait définitivement enterré, mais plutôt à se confronter avec lucidité aux racines historiques des combats que nous avons à mener à l’heure actuelle: les luttes pour les réparations et contre le néocolonialisme.