VIDÉO | On ti kozé : 10mé, Macron, Gwadloup, Antiy, Kolonyalism

On ti kozé anlè zafè a le 10mé é posisyon an nou fas a Lafwans. Davwa tousa, a pa « rèsasé pasé-la » sé biten ki ka montré jan fò nou chanjé kondisyon-la (ékonomik, politik, kiltirèl) nou adan’y-la.

Pour compléter :

J’ai répondu aux questions de Maïa Courtois, pour Bastamag, dans un entretien paru le 12 mai 2021. Extraits :

« Dans un de vos articles, vous écrivez : « Cette idéologie eurocentrée de l’abolition obscurcit pour une bonne partie la dimension contemporaine des enjeux de l’esclavage atlantique. » [3] Qu’entendez-vous par là ?

Le débat sur Napoléon est révélateur de la position subalterne des Afro-descendants en France. De la même façon qu’il est possible pour le président Macron de s’étendre en long et en large sur Napoléon, de déclarer même qu’il représente « une partie de nous » – de quel « nous » s’agit-il ? –, il est possible pour la justice française de prétendre à la « prescription » quant au scandale du chlordécone. Les confrontations sur l’histoire de l’esclavage n’ont pas à voir avec le « passé » comme on l’entend souvent, mais illustrent les conflits qui s’énoncent au présent. Bien sûr que beaucoup de choses ont changé depuis 1848, mais l’asymétrie originelle demeure. Et s’il y a asymétrie, il y a conflit. En Guadeloupe, dans des conflits salariaux, les grands patrons sont parfois traités « d’esclavagistes ». La mobilisation de l’esclavage et de l’abolition est la langue de nos conflits, en tant qu’Afro-descendants dudit « outre-mer », avec la France et les puissances d’argent. Tout cela est très actuel. »

La suite, à lire sur Bastamag.net.

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