Partage de réflexions pour nourrir l'action
Enjeu de contrôle pour les colonialistes d’autrefois comme d’aujourd’hui, la famille est un thème à investir. Ce premier texte soutient alors la pertinence des revendications politiques afros en tant que « pères », « mères », ou « enfants de ». Un texte ultérieur réfléchira un peu plus en détail à ce que peut être une politique panafricaniste sur la famille.
Débat organisé à l’Elysée avec la diaspora africaine, contrats pour « changer la vie » en « outre-mer »… : que peut-on dire des nouvelles offensives Macroniste en direction des Africains et Afrodescendants ?
Depuis à peu près un an maintenant, j’ai été amené à me questionner sur certains des énoncés politiques généraux que j’utilisais comme beaucoup d’autres, tels que « lutter pour l’émancipation des noirs », « décoloniser la République/le monde », etc. Ce texte est le résultat de cette longue autocritique.
A propos de 2 scandales sanitaires causés par des occidentaux empoisonnant des ougandais pr les « soigner ». Ceci pose la question de la souveraineté africaine : quelles solutions peut apporter le panafricanisme contre ces fléaux?
Est-il souhaitable, en contexte néocolonial, que le colon puisse officier les cérémonies commémorant le crime qu’il a commis, et qu’il poursuit à l’heure actuelle sous d’autres formes ?
La politique de représentations est une stratégie hégémonique de ceux qui nous gouvernent, pour neutraliser chez les opprimés toute volonté de changer l’ordre social en place.
Contre les théories du « grand remplacement », plutôt qu’un amoncellement de preuves factuelles contradictoires, il faut rompre avec la rationalité eurocentrique qui les fondent, à la fois en imposant un autre type de débats que ceux qui ont cours, et en renforçant nos luttes politiques contre l’impérialisme occidental.
Penser le racisme comme un rapport social, c’est commencer par définir deux groupes antagonistes : ceux qui en profitent, à des degrés divers, et ceux qui en pâtissent, là encore selon des modalités variables.
La segmentation raciale entre d’un côté les populations dudit « outre mer», et de l’autre celles de l’immigration post coloniale est un des piliers du maintien de la domination française : ces statuts et traitements différenciés impliquent des rapports différents (et parfois antagonistes) à l’Etat français malgré des résistances de part et d’autres.
Si la critique du régime sexuel homo/hétéro eurocentrique est crucial, il y a un biais à éviter me semble-t-il : soumettre uniquement ou prioritairement les sexualités et genres minoritaires (« LGBT », « queer », etc) et épargner les formes contemporaines d’hétérosexualité de cette critique. C’est à ce biais que ce texte s’attaque, en assumant d’être pour l’instant que l’ébauche d’une réflexion plus large à mener.
Le blog de Joao 
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.